Martin Kaymer est depuis lundi le nouveau n°1 mondial. Un aboutissement logique pour un joueur qui domine le golf depuis plus d'un an.
En lisant ses déclarations après sa victoire en demi-finale du Championnat du monde de match-play, samedi, contre Bubba Watson, on a du mal à croire que Martin Kaymer vient d'être consacré meilleur joueur du monde. «J'ai besoin de temps pour penser à tout ça. Je ne joue pas la semaine prochaine, ça va peut-être me permettre de réaliser. Mais je peux vous dire une chose, je suis très fier. Pas seulement pour moi, mais aussi pour ma famille, ceux qui m'ont aidé et toute l'Allemagne.» Il est ainsi, Kaymer, pas vraiment le genre d'homme à se répandre en effusions, ni à crier sa joie sur tous les toits, alors même qu'il est devenu le premier Allemand n°1 mondial depuis Bernhard Langer. C'était en 1986
et le petit Martin avait à peine plus d'un an.
Le joueur est calme et affiche une grande sérénité en toutes circonstances. Mais c'est aussi ce qu'on attend d'un golfeur, sport où un mental fragile est absolument incompatible avec une carrière au plus haut niveau. Alors certes, Kaymer ne sourit pas souvent, ne possède pas le charisme d'un Tiger Woods ou d'un Phil Mickelson, ne fait pas se soulever les
foules, mais sur les parcours ils ne sont pas nombreux à pouvoir rivaliser, même si c'est finalement Luke Donald qui a eu le dernier mot ce week-end en Arizona.
et le petit Martin avait à peine plus d'un an.
Le joueur est calme et affiche une grande sérénité en toutes circonstances. Mais c'est aussi ce qu'on attend d'un golfeur, sport où un mental fragile est absolument incompatible avec une carrière au plus haut niveau. Alors certes, Kaymer ne sourit pas souvent, ne possède pas le charisme d'un Tiger Woods ou d'un Phil Mickelson, ne fait pas se soulever les
foules, mais sur les parcours ils ne sont pas nombreux à pouvoir rivaliser, même si c'est finalement Luke Donald qui a eu le dernier mot ce week-end en Arizona.
Une saison 2010 exceptionnelle
C'est la première fois depuis 1992 que les quatre premiers joueurs du classement sont européens (Kaymer, Westwood, Donald et McDowell). La cinquième place est occupée par l'Américain Tiger Woods.
Puissant et précis au drive, souvent net et sans bavure au petit jeu, Kaymer est un golfeur complet, qui a connu une progression fulgurante depuis ses début sur l'European Tour, en 2007. Pour le moment, il en est à neuf victoires sur le circuit européen. En 2009, il s'est imposé deux fois en deux semaines, à l'Open de France puis à l'Open d'Ecosse. Mais c'est la saison dernière qu'il a explosé. Abu Dhabi en janvier, KLM Open en septembre, Alfred Dunhill Championship et Ryder Cup avec l'Europe en octobre, mais surtout son premier titre du Grand Chelem, à l'USPGA en août, acquis de haute lutte en play-off contre Bubba Watson, pour finir la saison n°1 européen.
«Ce succès au PGA m'a donné beaucoup de motivation et de confiance en moi, j'ai compris que je pouvais gagner n'importe quel tournoi que je jouais, explique l'Allemand. Et le plus important est que j'ai continué à jouer mon jeu, je ne me suis pas arrêté là. Je ne veux pas être un golfeur qui gagne une fois et disparaît ensuite.» L'Allemand est donc également ambitieux. Il a d'ailleurs débuté 2011 par une troisième victoire à Abu Dhabi, en janvier. Et tout laisse à penser qu'à seulement 26 ans, il marche déjà sur les traces de ses glorieux compatriotes qui ont dominé leur sport, comme Boris Becker ou Michael Schumacher. - F. B.
«Ce succès au PGA m'a donné beaucoup de motivation et de confiance en moi, j'ai compris que je pouvais gagner n'importe quel tournoi que je jouais, explique l'Allemand. Et le plus important est que j'ai continué à jouer mon jeu, je ne me suis pas arrêté là. Je ne veux pas être un golfeur qui gagne une fois et disparaît ensuite.» L'Allemand est donc également ambitieux. Il a d'ailleurs débuté 2011 par une troisième victoire à Abu Dhabi, en janvier. Et tout laisse à penser qu'à seulement 26 ans, il marche déjà sur les traces de ses glorieux compatriotes qui ont dominé leur sport, comme Boris Becker ou Michael Schumacher. - F. B.
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